

« Des gens que le Seigneur s’est choisi dans un amour parfait, Il leur a donné de vivre éternellement dans la gloire… ».
Le diocèse de Bururi a célébré samedi le 03 mai 2025 le vingt-huitième anniversaire du massacre des quarante jeunes élèves du Petit Séminaire de Buta survenu le 30 avril 1997. L’événement a été marqué par la célébration d’une Eucharistie en mémoire de ces jeunes héros Présidée par S.E. Mgr Salvator NICITERETSE, Evêque de ce diocèse.
Il était en compagnie du Vicaire général Mgr Gratien NIYUHIRE, de Mr l’abbé Mélance EMERIMANA, Recteur du Sanctuaire des Martyrs de la fraternité et d’un bon nombre de prêtres. On peut aussi cibler la présence des parents et des familles des victimes, des membres de l’association des rescapés de BUTA, de nombreux pèlerins venus des paroisses de BURURI, KIRYAMA, KAGANZA, MUNINI, RUMEZA, RUTOVU, etc. Etait également présent pour ce rendez-vous de mémoire, le père Fostino Turco des Missionnaires Xavériens qui comme l’a indiqué l’Evêque, est en charge du projet de béatification de ces martyrs ; un projet qui comprend également le dossier des trois missionnaires xavériens massacrés à Buyengero le 30 septembre 1995, ainsi que celui du regretté Abbé Michel KAYOYA de l’Archidiocèse de GITEGA disparu dans les violences de l’année 1972.
Les groupes de pèlerins, marchant autour de leurs pasteurs, sont arrivés l’un après l’autre peu après neuf heures. Visages émus, ils voulaient tous en premier lieu s’approcher et s’incliner devant la quarantaine de tombes, bien avant de penser à prendre place dans les tribunes.
En introduisant la célébration de l’Eucharistie, Mgr Salvator, arrivé lui aussi au milieu d’un groupe de pèlerins en tenu de sport avec une casquette sur la tête a fait remarquer l’heureuse coïncidence du calendrier liturgique : « L’Eglise universelle célèbre ce jour du 03 mai les saints Apôtres Philippe et Jaques qui par leur sang ont rendu témoignage à la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ alors que, au même jour, nous célébrons la mémoire de nos jeunes séminaristes qui ont été massacrés à l’aube du 3o avril 1997 et qui, grâce à leur foi au même Jésus Christ, sont morts pour avoir refusé de trahir leur fraternité », a-t-il rappelé. L’Evêque de Bururi a également saisi l’occasion pour demander à l’assemblée des pèlerins et surtout aux jeunes « de prier et de s’engager en faveur de la paix et de la réconciliation ».
Comme nous l’a indiqué l’Mr le Recteur du Sanctuaire des martyrs de la fraternité, la préparation à cette triste mémoire de ce massacre a été marqué par une période de quarante jours de prière d’intercession continue auprès des quarante martyrs de BUTA. Et selon son témoignage, les fruits de leur intercession sont nombreux: « Je reçois, disait-il, des fidèles qui témoignent spontanément avoir reçu des biens aussi bien spirituels que matériels qu’ils ont demandé à Dieu par l’intercession des martyrs de la fraternité, ceux qui sont devenus pères ou mère après plusieurs années d’attentes, ceux qui ont été guéris des maladies et des infirmités diverses, ceux qui ont reçu la grâce de rompre avec le péché, des couples qui ont retrouvé l’entente après avoir traversé des moments de difficultés, ceux qui ont été délivré des attaques de plusieurs sortes du Malin, etc. ».
Un parmi les fidèles présents a confié que les visages des jeunes martyrs dessinés sur les fresques du Sanctuaire qui leur a été dédiée non loin de l’endroit de leur supplice, portent des noms qui invitent les pèlerins à se poser de nouveau la grande question: pourquoi des actes pareils ont été et sont encore aujourd’hui commis? Et jusque quand cela va-t-il durer pour qu’enfin le Burundi vive dans la paix ?
Vous saurez qu’au-delà de cette triste question à la quelle personne n’offre de réponse, l’Evêque de Bururi et le père Fostino, prêchent en faveur de l’espérance qu’un jour ces noms inscrits sur des fresques murales seront bientôt inscrits par l’Eglise sur les pages du livre d’or du Royaume des cieux, car comme le disait une des prières de la liturgie de Saint Philippe et Jaques ce sont « Des gens que le Seigneur s’est choisi dans un amour parfait, Il leur a donné de vivre éternellement dans la gloire ».
Mr Zénon NZEYIMANA
« L’Esprit de Dieu repose sur moi car il m’a consacré avec l’onction» (Is 61,1 ; Lc 4, 18).
L’Evêque du diocèse de Bururi S.E. Mgr Salvator NICITERETSE, évêque du diocèse catholique de BURURI, a présidé le mercredi 17 avril 2025 la messe chrismale à la Cathédrale Marie Reine de Bururi.
Outre l’assemblée de la communauté chrétienne locale, Mgr Salvator était entouré par tous les prêtres œuvrant dans ce diocèse qui étaient venus de toutes les paroisses et des autres endroits où ils sont affectés. Il y avait aussi les jeunes du Petit Séminaire de Buta; ils étaient venus en pèlerinage à l’occasion de l’année jubilaire.
Dans son introduction, l’évêque a instruit l’assemblée sur le principal motif de la rencontre : « Nous sommes rassemblés pour la cérémonie de bénédiction des saintes huiles et, pour nous prêtres, renouveler nos vœux du sacerdotaux et promettre encore une fois à Dieu de nous mettre à son service dans la gouvernance et la sanctification de son peuple ».
« L’esprit du Seigneur repose sur moi car Il m’a consacré par l’onction». Au cours de l’homélie, l’évêque du Bururi a focalisé sa méditation sur le texte du prophète Isaïe que Jésus a lu et s’est approprié à la synagogue de Nazareth. Il a indiqué que « l’Esprit de Dieu était au commencement de tout et qu’Il est le fondement du sacerdoce ministériel de l’Eglise. Sans l’Esprit de Dieu, disait-il, l’Eglise ne pourrait pas être le Corps du Christ, elle ne serait qu’une simple organisation humaine à caractère religieux ».
Mgr Salvator a vivement salué le courage et l’abnégation dont les prêtres font preuve dans leur apostolat. Il a rendu grâce à Dieu pour leur dévouement au service du peuple de Dieu, pour tout le bien qu’ils font à leurs frères et sœurs, pour le sacrement de la réconciliation qu’ils leur administrent, pour les cœurs blessés qu’ils ne cessent de panser, pour les fatigues et les peines qu’ils endurent, des fois sans en percevoir aucune reconnaissance, pour tout le témoignage de foi en Jésus Christ qu’ils rependent sans cesse autour d’eux. Toutefois, au nom de tous les prêtres, humblement, il n’a pas oublié de demander pardon à la communauté des fidèles pour les contre-témoignages dus à leur faiblesse.
L’évêque de Bururi a profité de l’occasion pour présenter à l’assemblée des fidèles les prêtres qui ont fait l’objet des nominations récentes. Il s’agit de Mgr Gratien NIYUHIRE, Vicaire général, l’Abbé Dr Jean Claude NDAYIKENGURUKIYE, Directeur national du Conseil pour l’Education et le Développement (COPED), l’Abbé Pasteur MANIRAMBONA, Directeur technique du COPED, et l’Abbé Félix NIYONSABA nouvel économe diocésain.
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Vous saurez que la célébration eucharistique s'est cloturée dans la joie inexprimable, après quoi les agapes fraternelles ont poursuivi pour continuer à festoyer le don du sacerdoce ministériel que Jésus Christ a confié à son Eglise.
Mr Zénon NZEYIMANA
« Soyez comblés de joie et de bonheur »
Son excellence Mgr Salvator Niciteretse Evêque du diocèse catholique de Bururi a réuni lundi 13 janvier 2025 les ouvriers apostoliques du vicariat épiscopal du Bututsi à Kiryama pour un échange de vœux de nouvel an 2025.
Toutes les communautés sacerdotales et religieuses installées sur le territoire de ce vicariat avaient massivement répondu présentes à l’invitation. Celles qui sont directement attachées aux paroisses, celles qui œuvrent dans les services généraux du diocèse, celles de la curie, celles qui travaillent dans d’autres structures, sans oublier celles qui y sont installées pour des raisons qui leur sont propres.
Les cérémonies du jour comprenaient trois principales activités : une conférence débat, une célébration eucharistique et les agapes. Animée par son excellence Mgr l’Evêque, la conférence portait sur les défis de la nouvelle éthique mondiale. Comme le disait le conférencier, le discernement constant s’impose aux pasteurs en vue de freiner ce courant qui cache mal son agenda antéchrist et sciemment destiné à la destruction systématique de la conscience morale prêchée par l’Eglise.
Selon lui, cela est malheureusement parfois soutenu par un arsenal financier malicieusement distribué par certains organismes d’Eglise. La pertinence et l’actualité de ce sujet a suscité des questionnements dans l’auditoire notamment au sujet des fonds qui sont distribués par des organismes attachés à l’Eglise aux jeunes associations de vie consacrée qui en ont bien besoin mais qui ne savent pas sur quel type de plats ils enfoncent la main.
Le rite proprement dit d’échanges de vœux a été fait à la fin de l’homélie au cours de la messe qui a été célébrée dans la chapelle paroissiale de Kiryama. Dans un style de poésie pastorale, Monseigneur Niciteretse a formulé une litanie de souhaits qu’il a adressé à tout un chacun et auxquels l’assemblée répondait par TWESE (pareillement) !
« Je souhaite à tous une année de paix 2025, une année de lait, de miel et de beurre... Que la paix soit sur vous, une paix véritable qui va au-delà de vos attentes… La paix que j’appelle sur vous est celle qui veille sans cesse sur vos cœurs, dans vos communautés, partout où vous serez, et non seulement la paix comme le monde l’entend… Bonne santé, joie et bonheur à vous tous… Que Dieu demeure à vos côtes… Qu’Il vous comble d’honneur et de biens aussi abondants que le sable du Tanganyika… Très heureuse année 2025, avec des lendemains souriants et porteurs de joie… Que le Dieu d’amour fasse grandir en vous tous le même amour, la fraternité, la solidarité et le don de soi… Qu’Il accorde à chacun la générosité et la sainteté… Que votre table soit toujours remplie de plats et d’invités… Que votre demeure soit habitée par des vaches, les unes allaitantes, les autres gestantes… Des vaches qui vous désaltèrent et par lesquelles vous vous attendrissez le visage… Soyez comblés de joie et de bonheur, bien vêtus dans vos demeures… Et soyez respectés ».
La fin de la messe a été marquée par la majestueuse hymne ambroisienne du Te Deum ; elle était soutenue entre autre par des voix de la communauté du noviciat de la Famille des Disciples du Christ de Kiryama. La journée a été clôturée dans la convivialité des agapes fraternellement partagées dans les jardins de la Maison Regina Apostolorum située au sein du Centre de Développement Laitier de Kiryama.
Vous saurez que les échanges de vœux de Kiryama ont clôturé toute une série d’autres rencontres du même genre que l’Evêque du diocèse de Bururi avait organisés ces derniers jours à l’intention des autres ouvriers apostoliques dans les deux autres vicariats à Rumonge pour ceux de l’Imbo, à Makamba pour ceux du Buragane, et à Bujumbura à l’intention de ceux et celles qui travaillent dans les commissions de la Conférence des Evêques (CECAB) et à la direction nationale de COPED.
Zénon NZEYIMANA
Ce samedi le 18 janvier 2025, le Diocèse de Bururi a accueilli la Croix des jeunes en provenance du Diocèse de Rutana. Les cérémonies de remise et reprise de cette Croix ont eu lieu dans la Paroisse RUTOVU et ont été honorées par la présence de l’Evêque du Diocèse de Bururi, Son Excellence Monseigneur Salvator NICITERETSE et Son Excellence Monseigneur Bonaventure NAHIMANA, Archevêque du Diocèse de Gitega et Administrateur Apostolique du Diocèse de Rutana.
Une rencontre pleine d’espoir
Les chrétiens de la Paroisse KIVOGA, qui portaient cette Croix des jeunes, soutenus par l’Administrateur Apostolique et quelques prêtres du Diocèse de Rutana, ont d’abord rencontré l’Evêque de Bururi accompagné par le Curé de la Paroisse RUTOVU et les fidèles, prêtres et religieuses du Diocèse.
Les deux parties ont fait une marche de deux kilomètres jusqu’à la localité appelée KATO où une foule immense des chrétiens attendait impatiemment cette Croix des jeunes. Cette foule, venue de plusieurs coins, exhibait des chants de louage, d’exaltation de la Croix et se laissait transporter par des danses religieuses comme expression de joie et de reconnaissance. La marche rythmée par des chants s’est ensuite poursuivie pour prendre fin devant l’église paroissiale de RUTOVU.
Pourquoi la Croix des jeunes dans le Diocèse de Bururi ?
La Croix des jeunes du Burundi dans ces dernières années a fait un pèlerinage dans les diocèses du Burundi. Ces derniers, à tour de rôle, l’ont accueillie avec joie! C’est dans ce sens que l’Administrateur Apostolique du Diocèse de Rutana, en en faisant la remise, a rappelé l’origine de la Croix des jeunes. En effet, le Pape Jean Paul II, en 1984, a lancé l’initiative au niveau de l’Eglise universelle en souhaitant que les jeunes reçoivent cette Croix comme signe de l’amour de Dieu et qu’ils puissent la porter les uns envers les autres comme signe d’amour de Dieu parmi eux. Les évêques catholiques du Burundi ont voulu que cette expérience puisse continuer. Ils ont, ainsi, invité les jeunes à recevoir cette Croix afin qu’elle soit un signe éloquent de l’amour et de la réconciliation comme Jésus le demande. Mgr Bonaventure a fait savoir que dans le Diocèse de Rutana, en accueillant cette Croix, les gens ont été libérés des idoles, des fétiches etc.; un réveil dans la participation aux sacrements de la réconciliation et de l’Eucharistie sans oublier les ménages qui se sont réconciliés auprès de la Croix. Par ce témoigne, il a souhaité aux chrétiens du Diocèse de Bururi de bénéficier des grâces qui proviennent de la rencontre avec le Christ par sa Croix.
La joie d’accueillir la Croix des jeunes
En procédant à la reprise de cette Croix des jeunes, l’Evêque du Diocèse de Bururi a manifesté, au nom de tous les chrétiens, la joie d’accueillir cette Croix avec honneur tout en rappelant que dans le Diocèse de Bururi c’était la deuxième fois. C’est pour le Diocèse une occasion de méditer sur le sens profond de la Croix de Jésus qui apporte la réconciliation et témoigne de l’amour de Dieu. « Le fils de Dieu est venu afin que nous ayons la vie », a-t-il renchéri !
Le sens profond de la Croix
Au cours de la célébration eucharistique, dans son homélie, Monseigneur Salvator est revenu sur le message que la Croix du Christ donnée à l’humanité. « Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs » (1Cor1, 22-24). La Croix qui était utilisée pour punir les fauteurs de trouble dans l’Antiquité romaine a été prise pour devenir le signe du salut. A travers, la crucifixion, le fils de Dieu a vécu l’obéissance et de cette manière il a enlevé la désobéissance des premiers parents. Il est devenu l’arbre qui donne la vie et en lui l’amour de Dieu s’est manifesté à toute l’humanité. Ses bras ouverts ont voulu rassemblé tous les hommes « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Eph 2,13). La Croix du fils de Dieu marque un rendez-vous incontournable pour la réconciliation. En, effet, la démarche de la réconciliation est une caractéristique fondamentale dans la pastorale de l’Eglise qui est au Burundi. C’est pour cela que le pèlerinage de la Croix des jeunes se présente comme un signe d’espoir qui oriente les fidèles chrétiens à la source de la réconciliation.
L’Evêque de Bururi a rappelé que la Croix pèlerine est accompagnée de l’icône de la Saint Vierge Marie soulignant de cette manière combien la Mère de Jésus est « notre modèle dans la mission de suivre le Christ ». Il a terminé, en invitant avec insistance, tous les fidèles à participer avec dévotion par des pratiques de vie chrétienne concrète entre outre le Sacrement de réconciliation, l’Eucharistie, l’Adoration, la Vénération de Croix. Au pied de Croix, tous sont invités à porter leurs fardeaux du plus petit au plus grand. Le souhait de l’Evêque est que surtout le monde des jeunes soit touché par ce pèlerinage; « que les enfants des écoles primaires, des écoles secondaires et universitaires viennent se recueillir devant Jésus et soient des témoins de réconciliation », a insisté Mgr Salvator !
Rappelons que cette Croix des jeunes restera dans la Paroisse de RUTOVU jusqu’au 07/02 et par après poursuivra son voyage dans la Paroisse de BUTWE et restera dans ce Diocèse de BURURI jusqu’au moins d’août 2026.
Abbé Pasteur MANIRAMBONA
Dans le Diocèse catholique de Bururi, l’ouverture de l’année du jubilé de 2025 ans de l’Eglise universelle, a eu lieu ce dimanche 29 décembre 2024 en la fête de la Sainte Famille, dans la Cathédrale Marie-Reine. C’était au cours d’une célébration eucharistique présidée par l’Ordinaire du lieu, S.E. Mgr Salvator NICITERETSE.
Les chrétiens de la paroisse cathédrale de Bururi ont massivement répondu à cet évènement. Avant d’entrer dans la cathédrale, en guise d’introduction, Mgr Salvator, a solennellement ouvert l’année jubilaire dans son Diocèse en ces termes: «Dans la communion de l’Église universelle, dans la célébration de l’amour de Dieu manifesté dans son Fils Jésus qui s’est fait chair et dans la croix, signe du salut, j‘ouvre solennellement l’année jubilaire dans l’Église du Diocèse de Bururi». Il n’a pas oublié de rappeler le thème de ce jubilé : «Pèlerins de l’espérance», qui va accompagner le peuple de Dieu durant cette année de grâce.
Mgr NICITERETSE et tous les fidèles présents sont, par la suite, entrés en suivant la croix, signe du chemin d’espérance du peuple pèlerin tracé par le Christ lui-même. A l’intérieure, l’Evêque de Bururi a poursuivi avec la bénédiction du peuple avec de l’eau bénite en mémoire du sacrement de baptême reçu et porte d’entrée au sein de l’Église-famille : «L’Église universelle doit toujours analyser les signes des temps pour orienter la vie des hommes et trouver des solutions à leurs problèmes. Elle a le rôle d’enseigner l’Évangile de l’espérance», a-t-il renchéri.
Dans son homélie, revenant sur la solennité de la Sainte Famille, il a invité les fidèles à imiter Jésus, Marie et Joseph pour mener une vie saine au sein de leur famille : «En célébrant la solennité de la Sainte Famille de Nazareth, nous nous souvenons de ce qui a marqué cette Sainte Famille, à savoir, l’obéissance et la fidélité au plan de Dieu» (…). Saint Joseph était un homme juste et chaste qui a veillé à la vie de l’enfant et de la mère contre les attaques de toute sorte. Cet homme silencieux traitait tous les problèmes familiaux avec douceur. Ainsi, il a confirmé que toute famille est un plan de Dieu», a-t-il poursuivi. Il a également invité chaque famille à être le lieu propice pour donner la catéchèse de base aux enfants.
Signalons qu’il a conclu son homélie en implorant la bénédiction divine sur toutes les familles pour qu’elles soient fidèles au plan de Dieu et puissent vivre réellement cette année de grâce comme des pèlerins d’espérance.
Gaudence NININAHAWE