

La soirée du 06/12/2023 a été vécue avec éclat à l’Archevêché de Bujumbura. Et pour cause, S.E. Mgr Gervais BANSHIMIYUBUSA, Archevêque de Bujumbura, a béni et inauguré officiellement le bâtiment abritant le Siège de la Province Ecclésiastique de Bujumbura.
Tous les évêques résidentiels et leurs vicaires généraux, les Evêques émérites étaient au rendez-vous en marge de leur réunion ordinaire qu’ils tenaient au CINOPR depuis le début de la semaine. Beaucoup de prêtres œuvrant dans des services divers ainsi que plusieurs religieuses représentant leurs instituts avaient également fait le déplacement pour la circonstance. Le menu de la soirée était constitué de deux éléments à savoir la bénédiction, le message de circonstance lors de la réception partagée dans la salle même de ce bâtiment flambant neuf, au style moderne, digne, à la hauteur de sa fonction.
Avant la bénédiction, l’Archevêque a indiqué l’objet de la célébration : bénir et inaugurer solennellement cet édifice destiné à servir de siège de la Province ecclésiastique de Bujumbura comprenant trois diocèses suffragants : Bujumbura, Bubanza et Bururi. Il a tenu à rappeler que la bénédiction est destinée essentiellement à tous ceux qui vont y travailler, et tous ceux qui y seront accueillis. Ainsi, accompagné de tous les Evêques, du secrétaire Général de la CECAB et du chargé d’affaires a.i près la Nonciature Apostolique, Mgr Gervais a procédé à la bénédiction du bâtiment.

Le second volet de la célébration a été le moment de réception dans la salle multiservices, artistiquement aménagée et décorée. Vers la fin du repas, plusieurs discours ont été prononcés par l’Archevêque de Bujumbura, le Président de la CECAB S.E.Mgr Bonaventure Nahimana, le Chargé d’Affaires a.i près la Nonciature, et le représentant des Diocèses suffragants, Mgr Salvator Niciteretse, Evêque de Bururi.
Le Pasteur de l’Archidiocèse de Bujumbura a articulé son message en trois points : Il a, d’abord, exprimé sa joie et toute sa reconnaissance à l’endroit de leurs excellences les Evêques et de tous les autres invités présents à la célébration. Ensuite, il a fait savoir que l’objectif était de demander la bénédiction du Seigneur pour le nouvel édifice dédié au service de la Province ecclésiastique. Il a demandé à l’assemblée de prier pour lui, parce que loin d’être objet de plaisir, ce bâtiment renvoie à la lourde responsabilité de promouvoir la coresponsabilité et la communion auprès de ses pairs des Diocèses suffragants. Il a indiqué que le projet de construire ce siège datait de longtemps au regard des dossiers lui remis par son prédécesseur ; en outre comme il était impératif de mettre sur pied le tribunal interdiocésain, il fallait lui chercher un bureau décent ; de même, en tant que Métropolie il devait se doter d’un espace digne de se rencontrer avec les Evêques de sa Province ecclésiastique. Enfin, il a indiqué que le bâtiment dispose de ce bureau pour le Tribunal Interdiocésain, de plusieurs chambres et d’une salle multiservices. La construction de ce siège a été possible grâce à l’appui des OPM et des amis de l’Archidiocèse ainsi que de l’apport de l’Archidiocèse de Bujumbura.
Le Président de la CECAB au nom de ses pairs dans l’épiscopat, a rendu hommage à l’Archevêque de Bujumbura et à toute la communauté diocésaine pour l’heureuse initiative qui constitue l’expression de l’engagement et du souci du Pasteur pour le bien de l’Eglise. Il a aussi indiqué que depuis peu, la CECAB A réduit à deux les réunions au lieu de quatre habituelles afin de permettre aux Métropolites d’organiser les deux autres réunions au niveau de leurs provinces ecclésiastiques respectives. C’est dire donc que le projet est tombé à point nommé.
Au nom du Nonce apostolique qui était dignement empêché, son Chargé d’affaires a.i, a exprimé toute la joie et les sentiments de félicitation pour cette œuvre admirable qui ne manquera pas de contribuer à la promotion de la communion et de la collaboration avec les Diocèses suffragants. Il a rappelé que la Province ecclésiastique de Bujumbura a été érigée le 25/11/2006 par feu le Pape Benoit XVI. Le Métropolite est le signe d’unité et de communion dans la promotion de la foi commune et de la discipline en étroite collaboration avec les Evêques de sa Province ecclésiastique en vue de l’œuvre de l’évangélisation. Il préside également à la charité pastorale dans la Province.
Enfin, Mgr Salvator, en tant que représentant des Diocèses suffragants a formulé ses vœux de remerciement, de félicitation et de souhaits de force et de détermination pour le service de la communauté chrétienne.

Signalons que, manifestement, tout le monde a salué avec joie et reconnaissance cette œuvre admirable de la Province ecclésiastique de Bujumbura.
Abbé Eugène NSANZERUGEZE
Ce Samedi le 8 juillet 2023, S.E. Mgr Gervais BANSHIMIYUBUSA, l’Archevêque de l’Archidiocèse de BUJUMBURA, a procédé aux cérémonies d’ordination de 11 Prêtres, 10 Diacres; ainsi qu’à la collation des ministères à 10 Acolytes et 11 Lecteurs. C’était au cours d’une messe présidée par l’Archevêque lui-même dans la Paroisse KARINZI.
Une joie immense se lisait sur les visages des fidèles. L’Archevêque de Bujumbura, expliquant la cause de cette joie, a indiqué qu’à cette occasion, l’Archidiocèse ne se réjouissait pas seulement de cette ordination sacerdotale et diaconale, mais également de la confiance que le Seigneur a placée dans les personnes de ces ordinands et leurs condisciples prêtres jusqu’à leur confier une mission si noble d’aider Dieu dans son programme du salut de l’humanité et la libération des croyants contre le péché.

S.E Mgr Gervais, tout en signalant que l’origine du ministère sacerdotale est le Christ Lui-même, le Grand Prêtre ; et en rappelant la triple mission d'un prêtre qui est celle d’annoncer la Parole, de célébrer les sacrements et de gouverner le peuple de Dieu, il a cependant signalé qu’un bon prêtre doit savoir les implications de sa mission et les points d’insistance en fonction des réalités sociales locales. Pour l’Archevêque, toute personne ordonnée prêtre et envoyée en mission, arrivée sur son terrain d’apostolat, doit se poser notamment cette question: «Par où puis-je commencer mon apostolat et par où vais-je terminer, et selon quel fondement de ma mission » ?
C’est donc dans cette optique que l’Archevêque a parlé de la conscience du prêtre, d’accompagnement spirituel du peuple de Dieu en fonction des réalités tant historique que sociales et culturelles, sans oublier «les vagues qui risquent d’entraîner au naufrage la barque sociale», auxquelles même les ordinands devraient s’attendre, pour ainsi savoir en quoi il leur faudra invoquer le Seigneur au secours.

Concrètement, l’Archevêque se référant à l’Evangile de la liturgie de cette messe, et le transposant au contexte burundais, et après avoir rappelé que les jeunes prêtres doivent avant tout professer la foi chrétienne et ensuite l’enseigner aux autres, il leur a dit que leur mission ne doit pas s’arrêter par-là, mais qu’ils doivent aussi aller jusqu’à «la multiplication des pains», à la lumière du récit de l’épisode miraculeux du Christ de multiplication des pains. En fait, les pains que ces prêtres sont appelés à multiplier, selon la conception de Mgr Gervais, c'est notamment la construction des écoles sous convention catholique, des hôpitaux gérés par les ministres religieux, des services ecclésiaux chargés de la promotion des œuvres de charité et de miséricorde, pour ne citer que ceux-là.
Mais, un accent d'insistance a été, bien entendu, placé sur le type de vagues que les ministres religieux encourent, lesquelles sont, certes, terrifiantes. L'Archevêque, a ici souligné la tendance actuelle des gens qui se réclament apôtres du Christ mais qui nient ce fait par leurs actes : «Qui est ce bon disciple qui peut rester insensible devant ces maux qui rongent la société burundaise: l’injustice, la violence, la criminalité, la déstabilisation des associations, des partis politiques et des confessions religieuses, etc.» ? Mais il a recommandé de toujours imploré le Christ, capable de marcher sur la mer, et ainsi calmer les marées.

Vous saurez que dans l'Eglise Catholique du Burundi, ces mois de juillet et d'août sont souvent dédiés à la moisson. Au même moment, de telles cérémonies d'ordination se célébraient également dans le Diocèse de Ngozi. Pour le Samedi suivant, sera le tour des Diocèses de Bubanza, Ruyigi, Rutana et Muyinga, et pour l’autre Samedi, les Diocèses de Bururi et Gitega.
Michel NIBITANGA, CEDICOM
Le Pape François, à l’occasion du dixième anniversaire de son élection au trône de Saint Pierre, le lundi 13 mars 2023, s’est confié aux médias du Vatican pour évoquer certains moments qui l’ont marqué: une décennie au cours de laquelle le temps a pris deux dimensions différentes, l'une progressive, pour lancer des processus, et l'autre circulaire, pour aller à la rencontre des autres.
Dix ans se sont écoulés depuis le 13 mars 2013, date à laquelle Jorge Mario Bergoglio a été élu sur le trône de Pierre, c’est dix ans d’un pontificat marqué par la passion de l'évangélisation et la volonté constante de réformer l'Église dans un sens missionnaire.
En effet, pour Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires,- premier pape jésuite, premier originaire d'Amérique latine, premier à choisir le nom de François et, dans les temps modernes, à être élu après la démission de son prédécesseur - «l'espace cristallise les processus, le temps projette plutôt vers l'avenir et nous pousse à marcher avec espérance».
Cette compréhension du temps devient donc une clé pour interpréter l’actuel pontificat, qui se déroule selon deux voies: l'une progressive et l'autre circulaire. La première est celle qui permet d'«initier des processus»; la seconde, en revanche, est la dimension de la rencontre et de la fraternité.
Dans la dimension progressive, il y a tout d'abord la Constitution Apostolique Praedicate evangelium. Promulguée en 2022, elle donne une structure plus missionnaire à la Curie romaine.
Parmi les nouveautés introduites, citons la création du Dicastère pour le service de la charité et du nouveau Dicastère pour l'évangélisation, présidé directement par le Souverain pontife.
Le document met également l'accent sur l'implication des laïcs dans la Curie romaine et finalise les nombreuses réformes mises en œuvre, depuis une décennie, par le Pape François dans les domaines de l’économie et de la finance, dont la création du Secrétariat pour l'économie en 2015.
Les processus initiés par Jorge Mario Bergoglio concernent également l'œcuménisme, le dialogue interreligieux et la synodalité. En 2015, il a institué une journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, célébrée chaque année le 1er septembre, afin d'exhorter les chrétiens à une «conversion écologique».
Cette exhortation a été également reprise dans la deuxième encyclique du Souverain pontife (la première, Lumen fidei, est rédigée en partie avec son prédécesseur, Benoît XVI), Laudato si' sur la sauvegarde de la maison commune, également publiée en 2015.
Le 12 février 2016, à Cuba, le Pape François a rencontré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, et a signé avec lui une déclaration commune pour mettre en pratique «l'œcuménisme de la charité», c'est-à-dire l'engagement commun des chrétiens à construire une humanité plus fraternelle.
Le pèlerinage œcuménique pour la paix au Sud-Soudan, effectué le mois dernier par le Souverain pontife, en compagnie de l'Archevêque de Canterbury, Justin Welby, et du modérateur de l'assemblée générale de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields, est également inoubliable.
Sur le front de la synodalité, le Pape François a mis en œuvre un changement important: la prochaine assemblée générale ordinaire, la 16ème, prévue au Vatican en deux étapes, en 2023 et 2024, sur le thème «Pour une Église synodale: communion, participation et mission», sera l'étape finale d'un parcours de trois ans, fait d'écoute, de discernement et de consultation, divisé en trois phases: diocésaine, continentale et universelle.
La deuxième dimension, la dimension «circulaire» du pontificat du Pape Bergoglio tourne autour de son attention aux périphéries, tant géographiques qu'existentielles. Les 40 voyages apostoliques internationaux, quasiment tous avec des destinations périphériques, sont emblématiques de cela, tout comme ses 36 visites pastorales en Italie.
Enfin, le Pape François entretien avec ses prédécesseurs un lien fort, marqué, le 27 avril 2014, par la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II, rejoints par Paul VI, canonisé le 14 Octobre 2018, et Jean-Paul Ier, béatifié le 4 septembre 2022, et dont le Pape actuel rappelle le sourire comme symbole d'une «Église au visage joyeux».
Mais une place particulière est revenue au Pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022. En dix ans, le Pape n'a jamais caché l'immense respect qu'il éprouve pour Joseph Ratzinger: à plusieurs reprises, il a loué sa finesse théologique, sa gentillesse et son dévouement. Le 5 janvier dernier, il a présidé ses funérailles sur la place Saint-Pierre, premier souverain pontife de l'époque contemporaine à célébrer les obsèques d'un de ses prédécesseurs.
Le Pape François entame donc la onzième année de son pontificat, et il le fait avec espérance: «Celui qui espère ne sera jamais déçu, parce que l'espérance a le visage du Seigneur ressuscité» a dit le Pape dans cette conversation accordée aux médias du Vatican.
Lu pour vous par Michel Nibitanga, CEDICOM
Dans l’Archidiocèse de Bujumbura, la messe chrismale a été célébrée ce mercredi 5 avril 2023 à partir de 10h00. Elle était présidée par S.E. Mgr Gervais BANSHIMIYUBUSA, l’Archevêque de BUJUMBURA et a eu lieu à la Cathédrale Regina Mundi.
Tout le presbyterium de Bujumbura, les agents pastoraux et une foule immense de fidèles s’étaient rassemblés autour de l’Archevêque pour commémorer anticipativement l’institution du sacrement du sacerdoce qui, normalement, se célèbre le jeudi saint. Au cours de cette célébration, Mgr Gervais a béni les saintes huiles qui seront utilisées tout au long de l'année liturgique 2023 pour l’administration des sacramentaux et des sacrements comme le baptême, la confirmation et l’ordre. C’est également pendant cette célébration que les prêtres ont renouvelé leurs engagements sacerdotaux.

S'adressant à son presbyterium, il a demandé de rendre grâce à Dieu pour le bon accomplissement du ministère sacerdotal dans l’Archidiocèse. Il a aussi exhorté les prêtres à vivre pleinement leur sacerdoce en exerçant leur ministère avec un amour sincère. Et si jamais l’un ou l’autre de ces prêtres constate qu’il a perdu le feu de son premier amour, que cette fête soit l’occasion de renouveler son énergie.
Il a centré son message sur l'unité au sein du presbyterium comme une nécessité, un impératif entre les prêtres, surtout ceux qui vivent dans une même communauté presbytérale au sein de laquelle cette unité doit être visible, ce qui est un jalon incontournable pour réussir à enseigner cette unité au peuples de Dieu par une vie de témoignage évangélique.

L’Archevêque a enfin souhaité la bonne fête à tout le presbyterium de son Archidiocèse en commençant par les anciens dans leur vocation comme Mgr Gabriel BAREGENSABE qui, récemment, a célébré son 50ème anniversaire de vie sacerdotale. Il n'a pas manqué de transmettre à l’assemblée présente, les salutations et la bénédiction de Sa Sainteté le Pape François lors de leur visite Ad Limina.
Signalons qu’à la fin de cette messe qui marque l’unité entre l’Église diocésaine et son évêque, un verre de fraternité a été partagé avec les prêtres dans les enceintes de l’Archevêché.

Michel NIBITANGA, CEDICOM
Ce Dimanche le 4 décembre 2022, dans la Paroisse Saint-Michel de l’Archidiocèse de Bujumbura, au cours d’une célébration eucharistique présidée par Mr l’Abbé Charles GIRUKWISHAKA, aumônier national du mouvement Xaveri, les membres de ce dernier ont célébré le 70e anniversaire de leur apostolat au Burundi.
En plus de cette célébration, ils ont fêté la commémoration de Saint François Xavier, le patron de ce mouvement. C’était aussi le moment de procéder à l’ouverture solennelle d’une période de cinq ans qui aboutira à la célébration du jubilé de diamant. À cette occasion, les plus anciens membres de ce mouvement dénommés «Ibivumbiko» ont été primés en guise de reconnaissance pour s’être donnés corps et âmes pour le progrès de ce mouvement. De nombreux prêtres membres de ce mouvement ont pris part à ces cérémonies.

Parmi les invités d’honneur, on pouvait voir le Vice-Président de la République du Burundi, Son Excellence Mr Prosper BAZOMBAZA qui est lui-même membre de ce mouvement ; le Chef international et son comité ; la délégation Rwandaise et Congolaise ; le Secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs, famille et vie ; etc.
Dans son homélie, l’aumônier national a interpellé les membres du mouvement Xaveri, en particulier les plus anciens, d’être de bons exemplaires pour les jeunes qui les suivent: «Vous êtes des souches qui portent des bourgeons, vous devrez alors produire beaucoup de fruits bons et doux », a-t-il dit. Comme on fêtait le patron du mouvement, l’Abbé Charles est revenu sur les mots que Saint François-Xavier disait souvent, des mots devenus une prière pour lui: «Mon Dieu, je t’aime. Donnes-moi seulement l’amour pour que je t’aime et que j’aime mon prochain» ! Il a alors invité tous les membres de ce mouvement à s’approprier de cette prière.

Dans son mot de circonstance, Mr Jean Marie Vianney HASABAMAGARA, Coordinateur National du Mouvement Xaveri, a souhaité que cette occasion puisse être pour tout un chacun un moment d’auto-évaluation, et que des enseignements et l’éducation reçus de ce mouvement puissent contribuer au développement intégral de l’homme, du pays et de l’Eglise. Et de proposer les perspectives de l’avenir particulièrement dans ces cinq ans qui précèderont le jubilé de diamant.
Il a terminé son discours par un geste de reconnaissance aux membres les plus anciens qu’il a primés. Il s’agit des Xaveri qui ont cinquante ans et plus. Des certificats de reconnaissance leur ont été remis. Parmi ces anciens, l’on peut citer Mr Aloys SHABANI, membre du mouvement Xaveri depuis 1953 ; Mr Pie NTIYANKUNDIYE, membre depuis 1966 et à l’âge de 13 ans. Ce dernier a confié qu’il a été chargé de différentes responsabilités dans le mouvement et dans le pays, et que ce mouvement a contribué dans le développement du Pays et de l’Eglise car l’éducation qu’il donne est celle humaine et chrétienne.

Signalons que le mouvement Xaveri a été fondé en 1952 en République Démocratique du Congo, par un prêtre missionnaire, Père Georges Defour. Ce mouvement est arrivé au Burundi en 1953 et c'est dans la Paroisse Saint Michel de l’Archidiocèse de Bujumbura qu’il a été implanté pour la première fois.
Gonzalve Ntashimikiro, pour le Mouvement Xaveri au Burundi