

« L’Eglise se sentirait coupable devant son Seigneur si elle ne mettait pas en œuvre ces puissants moyens que l’intelligence humaine rend chaque jour plus perfectionnés ».
Le Bureau d’Evangélisation a organisé du 24 au 25 novembre 2022, un atelier de formation à l’intention de tous les correspondants paroissiaux du Site Internet de la CECAB au Centre Pastoral de Buta dans le Diocèse Catholique de Bururi. L’allocution d’ouverture des travaux a été prononcée par Mgr Leonidas NITEREKA, Vicaire Général de Bururi.
Les participants à l’atelier étaient au nombre de cinquante huit venus de toutes les trente paroisses du Diocèse de Bururi et trois autres qui forment l’équipe diocésaine à savoir Mr l’Abbé Pasteur MANIRAMBONA, Sœur Gaudence NININAHAZWE et Mr Zénon NZEYIMANA. Visiblement enthousiasmés par leur nouvel apostolat, les correspondants paroissiaux ont passé deux jours à suivre très attentivement les exposés et les exercices qui leur étaient donnés par les quatre formateurs venus du Bureau d’évangélisation au nom de la Conférence des Evêques Catholiques: il s’agissait de l’Abbé Barbatus NDANGA, de sœur Claire GASASE et des Mrs Emmanuel HAVYARIMAN et Julien NIYONKURU.
Les sujets de formation ont porté sur les techniques de collecte, de traitement et de rédaction des nouvelles, sur l’éthique et la déontologie dans la communication, ainsi que sur les droits et les obligations des journalistes. Les participants ont également été initiés sur la manière de préparer des articles et à pouvoir visiter le Site internet de la CECAB.
Mgr le Vicaire général a fait, à l’intention des participants, une brève analyse du contexte dans lequel cette formation s’inscrit et sur les raisons qui fondent sa pertinence. « L’apostolat de la communication semble être un domaine nouveau dans l’Eglise, parce que la plupart de ces agents étaient habitués à faire des prédications du haut de la chaire et des enseignements du catéchisme d’une manière plutôt magistrale ». Il a observé qu’il y a seulement quelques temps « les méthodes de communication utilisées dans l’Eglise montraient qu’elle enseignait avec la certitude presque absolue d’être entendue et sans que personne ne vienne dire le contraire de sa parole ». Aujourd’hui, les choses ont complètement change a-t-il dit : « L’Eglise n’a plus ni le monopole de l’enseignement ni la certitude d’être à priori entendue car le public auquel elle s’adresse entend de très nombreux hauts parleurs émis par de multiples organisations confessionnelles ou humanitaires qui prêchent en faveur d’autres valeurs et qui contredisent son message en remettant en question les références morales traditionnellement reconnues et en utilisant tous les canaux et toutes les stratégies pour atteindre le plus grand nombre d’adeptes à travers le monde entier».
En regrettant l’actuelle crise des valeurs observée dans le monde, le Vicaire général trouve que «la culture du monde est comparable à une cruche d’argile qui a été cassée en mille morceaux et que plus personne n’est capable de trouver la recette appropriée pour la redresser ». Il a indiqué que c’est dans ce contexte que « l’Eglise se trouve aujourd’hui dans l’impérieuse nécessité de repenser et de réorganiser tout l’appareillage de sa communication car quoi qu’il en soit, l’annonce de l’évangile doit continuer. L’Eglise doit élever sa voix au milieu de la grande cacophonie des autres prédicateurs d’antivaleurs qui gronde ». C’est pour cela que selon lui, l’apostolat des correspondants paroissiaux consiste à « faire entendre au monde l’actualité de l’annonce de l’évangile qui est faite dans les paroisses dans les domaines de l’enseignement et de la célébration des mystères de la foi, ainsi que la publication des témoignages des œuvres de charité et de promotion de la dignité humaine qui sont faites dans les communautés chrétiennes ».
Dans le but de rassurer les participants sur la mission qui leur a été assignée, Mgr Leonidas leur a vivement recommandé d’être convaincus de l’importance de la communication comme moyen d’évangélisation, de communiquer en temps utile tout le bien qui est fait dans les paroisses, d’être des initiateurs d’un nouveau mode de communication intra-paroissiale et inter-paroissiale et d’établir une culture de la sensibilité de la communication institutionnelle. Il leur a recommandé de travailler en étroite collaboration avec les responsables pastoraux dans les paroisses et avec le service diocésain de la communication, de faire un effort pour acquérir une meilleure connaissance des différentes structures et institutions de l’Eglise, tout en faisant preuve d’initiative et de professionnalisme dans leur nouvel apostolat.
Quant a eux, les participants ont exprime quelques interrogations qu’ils se font ; à qui vont-ils s’adresser et quels seront les moyens et les outils dont ils vont bénéficier pour atteindre leur mission d’informer. Des interrogations qui ne devraient ni entraver ni retarder le début des activités des correspondants paroissiaux.
Mr Zénon Nzeyimana
En dates du 27 au 28 Octobre 2022, au centre d’accueil du Diocèse de BUBANZA dénommé « Procure Saint Jean », le Bureau d’Evangélisation a organisé un atelier de formation sur la notion du journalisme aux délégués des 19 paroisses composant actuellement le Diocèse de BUBANZA. Chaque paroisse avait envoyé deux membres et il n’y a pas eu d’absence.
L’objectif général de l’atelier était de « former les correspondants paroissiaux du Diocèse de BUBANZA sur les techniques pratiques de collecter, rédiger, corriger, vérifier des sources et de publier des articles sur le Site Web de la CECAB ».
A 9h00 de la première journée, Son Excellence Monseigneur Jean NTAGWARARA, Evêque du Diocèse de Bubanza, était déjà dans la salle pour l’ouverture des activités. Il a vivement exprimé son sentiment de gratitude aux concepteurs du projet qui vient à point nommé et qui va, sans doutes, contribuer à l’édification de la communauté chrétienne en faisant connaître au monde entier, via le Site Web de la CECAB, les diverses activités pastorales émanant des initiatives des fidèles de ce Diocèse.
L’Evêque n’a pas oublié de remercier ces délégués des paroisses d’avoir répondu tous à l’invitation et leur a prodigué des conseils en leur disant qu’ils vont être envoyés collecter des nouvelles de l’Eglise comme famille en collaboration avec le Curé qui est normalement leur propre pasteur d’âme dans cette circonscription paroissiale.
Après ce discours d’ouverture, les activités ont commencé. L’agenda des conférences de ces deux jours était ainsi libellé :
A l’intervalle de chaque conférence, les participants recevaient l’opportunité de poser des questions et de bénéficier d’autres compléments de la part des conférenciers.
A la fin de cet atelier de formation, l’Evêque lui-même est revenu pour le clôturer. Vue la charge pastorale d’un Evêque, sa présence marquait combien d’importance le prélat de Bubanza attachait à l’atelier. Par après, il les a officiellement envoyés en mission, leur promettant l’union de prière et que toujours ils devront travailler à la limite de la mission de l’Eglise en étroite collaboration avec les prêtres et les fidèles chrétiens sources sûrs de l’information.
Rappelons que les participants contactés après, se réjouissaient énormément de cette formation et demandaient un recyclage le plus vite possible, parce que, disaient-ils, deux jours étaient très peu pour être efficace.
Emmanuel HAVYARIMANA
En dates du 8 au 10 Novembre 2022 s’est tenue, dans les enceintes de la Procure Saint Charles Borromée du Diocèse de Ngozi, une réunion ordinaire des secrétaires nationaux, des directeurs diocésains et des responsables diocésains de toutes les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) en vue d’étudier et d’analyser l’organisation du mois missionnaire de janvier 2023.
Cette réunion a été ouverte par une célébration eucharistique présidée par S.E. Mgr Georges BIZIMANA Evêque de Ngozi entouré de nombreux prêtres, religieux et religieuses et tous les participants à ladite réunion. Dans son homélie, en se basant sur l’Evangile du jour (Luc 17, 7-10), Mgr Georges a rappelé aux participants que lorsqu’ils accompliront un acte quelconque, qu’il ne s’agira pas de par leur propre force, mais plutôt par la grâce de Dieu et la puissance du Saint Esprit, et d’ailleurs ils sont des ouvriers inutiles (Cf. Luc 17, 10) ; ce qui cadre bien avec l’idéale même des OPM.
Après le discours d’accueil et la présentation des objectifs de la réunion par Mr l’Abbé Salvator NGENDABANYIKWA, Directeur national des OPM, il a montré certains points à l’ordre du jour : présentation du livret de catéchèse de l’Enfance missionnaire pour l’année 2023, actualisation du plan d’action et des statuts particuliers des OPM, échange d’évaluation sur l’animation missionnaire du mois d’Octobre dernier et la planification des activités à réaliser pendant l’année jubilaire de 125 ans d’évangélisation du Burundi.
Dans cette même optique de l’année jubilaire de 125 ans d’évangélisation du Burundi, les participants ont profité de l’occasion pour écouter la présentation de Mr l’Abbé Pierre NSENGIYUMVA, responsable de la pastorale familiale dans l’Archidiocèse de Bujumbura, qui les a entretenus sur le thème : « La famille missionnaire au service de l’évangélisation ».
Partant du message du Pape François lors de la clôture de la dixième rencontre mondiale des familles (samedi le 25 juin 2022), qui invitait les familles à poursuivre leurs chemins en se mettant à l’écoute du Père, l’Abbé Pierre a dit que les familles doivent être des missionnaires sur les chemins du monde et doivent évangéliser. Pour ne pas trahir sa présentation tellement riche d’enseignements, cliquez-ici pour voir le texte complet de son exposé !
Signalons que la réunion a continué comme prévu sur les points à l’ordre du jour, en proposant ce qu’on pourra changer dans les statuts et dans l’actualisation du plan d’action des années pastorales 2023-2025 et en proposant ce qu’on présentera à la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi comme activités à réaliser pendant l’année jubilaire de 125 ans d’évangélisation du Burundi. Rappelons également que cette année jubilaire a été ouvert au Sion Gikungu au début du mois d’Octobre 2022 par tous les Evêques et qu’elle se clôturera, si rien ne change, à Mugera au mois d’Août 2023. Les activités de la réunion se sont clôturées dans la joie fraternelle.
Frère BUKURU Deogratias
En ce dimanche le 7 janvier 2024, en la Solennité de l’Epiphanie du Seigneur, les Evêques membres de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi (CECAB), viennent de procéder à l’ouverture solennelle du Jubilé de 50 ans que l’apostolat appelé « Enfance Missionnaire » est à l’œuvre au Burundi. Ces cérémonies se sont déroulées à Mont Sion GIKUNGU dans l’Archidiocèse de BUJUMBURA.
Des invités d’honneur ont rehaussé de leur présence ces cérémonies dont le Nonce Apostolique au Burundi S.E. Mgr Révérendissime Dieudonné Datonou, la Révérende Sœur Roberta Tremarelli Secrétaire Générale de l'Oeuvre de l’Enfance Missionnaire au sein du Vatican, et autres dignitaires!
Nous vous présentons ici le message de la CECAB lors de ces cérémonies d’ouverture solennelle de ce jubilé en Kirundi et pour retrouver ce message en Français cliquez-ici. En plus de cela, nous vous présentons également le programme des activités effectuées par cette Révérende Sœur lors de sa visite au Burundi.
Samedi le premier Octobre 2022, au Sanctuaire Marial de Bujumbura au Mont Sion Gikungu, l’Eglise du Burundi a célébré deux évènements à savoir la clôture des jubilés des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) et l’ouverture du jubilé de 125 ans de l’évangélisation du Burundi. C’était au cours d’une célébration eucharistique très solennelle présidée par S.E. Mgr Joachim NTAHONDEREYE président de la CECAB en compagnie avec tous les évêques du Burundi et le Nonce Apostolique au Burundi.
Pour bien vivre ces événements, cette journée inoubliable a été précédée par une semaine d’évangélisation caractérisée par une série de prières et d’enseignements qui ont eu lieu dans la paroisse Sainte Anne de Musaga dans l’Archidiocèse de Bujumbura. Deux thèmes principaux ont guidé ces activités dont le premier a été proposé par les évêques burundais : «Twijukire ubutumwa bw’ingo, urugo rukristu rube Ekleziya yo haziko imenyesha Inkuru nziza hose » qui se pourrait traduire comme « Faisons prioritaire l’apostolat des familles, que la famille chrétienne soit l’Eglise du foyer qui annonce la Bonne Nouvelle partout » ; le second a été donné par le Saint Père François pour bien célébrer le mois missionnaire de cette année 2022: « Vous serez mes témoins ».
Toutefois chaque jour de la semaine disposait de son propre thème. Celui du lundi 26 septembre était ainsi libéré : « L’Eucharistie source et sommet de la mission d’évangélisation ». Il a été développé par Mr l’Abbé Salvator NGENDABANYIKWA Directeur National des Œuvres Pontificales Missionnaires au Burundi. Partant de la Parole de Dieu tirée de de l’Evangile selon Saint Matthieu relatant la Cène du Seigneur (Mt 26, 26-29), il a montré l’importance de la nourriture qu’on partage dans la famille. Depuis que le peuple de Dieu était en Egypte avant la traversée de la Mer Rouge, le repas se révèle comme un signe d’amour, de joie, de pardon, bref de fête. C’est pour cette raison que le repas devait être partagé, et même à celui qui qui était empêché pour des raisons valables, sa part devait être conservée. Normalement ce sont des personnes qui partagent le repas, sinon les animaux ne partagent pas. C’est pourquoi pendant la Cène, Jésus invitait ses disciples à partager son Corps et son Sang dès maintenant et pour toujours.
Mardi le 27 septembre le thème était : « La spiritualité des fondateurs de Œuvres Pontificales Missionnaires ». Celui-ci a été développé par Mr l’Abbé Juvénal NZOHABONAYO, Secrétaire national de l’Enfance Missionnaire et éducateur au Grand Séminaire de Bujumbura. Se basant sur la Parole de Dieu tirée de Matthieu 10, 5-15, il a montré le rôle de la famille dans l’accomplissement de l’initiative de la jeune Pauline Marie Jaricot dans l’Œuvre de la Propagation de la foi et de Jeanne Bigard dans l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre. Ce prédicateur a rappelé la vie de Pauline Marie Jaricot depuis son enfance jusqu’à sa mort ainsi que le soutien de son frère Phénias qui est devenu Philéas. Ensemble avec sa sœur Pauline, tous ont été éduqués à faire attention aux pauvres, à les accueillir et à écouter l’histoire des Martyrs de Lyon, du Japon ou de la Chine, le pays originaire de la soie. Philéas et Pauline rêvaient précocement de répandre leur sang pour le Christ.
Le sang des martyrs ne fait-il pas « pousser la vie des chrétiens » ? Philéas, lui, ne désire rien, sinon d’être impitoyablement sacrifié à la plus grande gloire de Dieu. Quant à la famille de Jeanne Bigard, après la mort de son père, soutenu par sa mère Stéphanie Bigard, elles vendent leur maison pour habiter l’annexe, et la somme a été donnée pour contribuer dans la formation des prêtres et des candidats au sacerdoce.
Mercredi le 28 septembre, le thème était « L’évangélisation du Burundi et ses limites», il a été développé par Mr l’Abbé Zéphyrin TUKAMAZINA, éducateur au Grand Séminaire de Bujumbura. Partant de l’Evangile selon saint Matthieu 28, 16-20, il a rappelé les tentatives d’entrée et de l’installation des premiers missionnaires au Burundi, par Rumonge, Kajaga, Uzige, puis Misugi ; et puis a montré comment ils se sont installés à Muyaga, Mugera et un peu partout. Les premières œuvres de la construction, le catéchuménat, les sacrements de l’initiation chrétienne, le mariage religieux, le développement en général, la création des écoles et les séminaires, l’arrivée des religieuses (les sœurs blanches), l’ordination des premiers prêtres burundais et la création des écoles catéchétiques, etc. Il a rappelé aussi les défis à cette évangélisation entre autres l’hypocrisie des chrétiens qui vivent un syncrétisme religieux et de la part des missionnaires qui n’avaient besoin que la croissance du nombre des fidèles. Il a clôturé son exposé tout en invitant chacun d’avoir ce courage et ce zèle apostolique qui animaient les missionnaires malgré les difficultés qui, parfois, les conduisaient jusqu’au martyr.
Jeudi le 29 septembre, le thème se basait essentiellement à « L’évolution de la mission au sein de l’Eglise (la mission ad gentes, l’urgence de la mission et les enseignements du Pape François sur la mission», il a été développé par le Père Léonidas NAYUBURUNDI secrétaire national de l’Union Pontificale Missionnaire et Père Missionnaire Xavérien. Partant de l’Evangile selon saint Matthieu 20, 1-16, il a montré le rôle des Congrégations surtout celles missionnaires sans toutefois oublier le rôle de chaque chrétien. Jésus invite chacun (e) à aller dans sa vigne : « Le maître de maison sort à nouveau vers la troisième, sixième, neuvième et onzième heure (vers neuf heures, midi, quinze, dix sept heures). Il voit des hommes qui se tiennent sur la place sans rien faire. Il les appelle à venir travailler dans la vigne… ». Tout le monde est appelé à annoncer l’Evangile en commençant par chez lui, jusqu’à l’extrémité de la terre ; de plus, doit-il prier et donner le soutien matériel aux missionnaires. Comme le faisaient certains chrétiens depuis la Pentecôte, jusqu’aujourd’hui nous voyons surtout des catéchistes qui se donnent corps et âmes dans l’enseignement ; ainsi chaque famille est invitée à éduquer ses enfants dans cet esprit missionnaire, à l’exemple de la famille de Pauline Marie Jaricot et celle de Jeanne Bigard.
Vendredi le 30 septembre, le thème développé est « Marie et la mission d’évangélisation», il a été développé par Monsieur Abbé Désiré NINAHAZIMANA, aumônier national du Mouvement Marial et curé de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga. En se basant sur l’Evangile selon Saint Luc 1, 26-45, il a rappelé le rôle important de la Vierge Marie dans l’évangélisation, surtout depuis l’annonciation, au Cénacle jusqu’à la Pentecôte, quand elle était au milieu des apôtres.
Juste après le message de l’ange Gabriel, elle s’est précipité pour apporter cette bonne nouvelle à sa cousine Elisabeth. Marie a participé directement ou indirectement dans les grands moments de la vie de Jésus car elle gardait tout dans son cœur. En plus de cela le prédicateur a montré le lien qui existait entre Pauline Marie Jaricot et la Vierge Marie en accomplissant sa mission spécialement dans le Rosaire vivant. Dans ce dernier, Pauline Marie Jaricot a réparti les groupes de quinze personnes de façon que l’un récitait la dizaine de chapelet par jour, et les quinze récitaient tout le rosaire chaque jour. A notre tour aimons la Vierge Marie et invoquons-la dans notre mission d’évangélisation.
La journée du samedi le premier octobre 2022, dans la joie immense, l’Eglise Catholique qui est au Burundi a Célébré la clôture des Jubilés des Œuvres Pontificales Missionnaires et l’ouverture de l’année jubilaire de 125 ans de l’évangélisation du Burundi. Les cérémonies ont eu lieu au Mont Sion Gikungu et la célébration eucharistique était présidée par S.E. Mgr Joachim Ntahondereye, Evêque du Diocèse de Muyinga et Président de la Conférence Episcopale du Burundi entouré par tous les Evêques du Burundi, le Nonce apostolique au Burundi, tous les vicaires généraux et épiscopaux, un grand nombre de prêtre, religieux et religieuses ainsi qu’une foule immense de chrétiens en provenance de tous les diocèses du Burundi et ceux de la mairie de Bujumbura.
Rappelons que beaucoup d’invités avaient répondu au grand rendez-vous entre autres les représentants du Gouvernement du Burundi dont le premier ministre de la République du Burundi, les anciens présidents de la République du Burundi, les représentants des confessions religieuses, etc. Dans son homélie Mgr Joachim s’est basé sur les lectures du jour : Isaïe 49, 1-6 ; Romains 10, 9-18 et Matthieu 28, 16-20. Comment invoquer le Seigneur, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne le proclame ? Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : « Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles »! (Rm 10, 14-15).
C’est ce que Jésus a fait en envoyant ses disciples en mission : « Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». (Mt 28, 18-20). Avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et la Sainte Vierge Marie, devenons des disciples du Christ dans le monde entier en imitant le courage des premiers missionnaires qui sont venus évangéliser le Burundi.
Signalons que le lendemain de ces festivités, dimanche le 2 octobre, l’Abbé Salvator NGENDABANYIKWA accompagné de ses collaborateurs se sont rendu dans le site des refugies, victimes des inondations de la Paroisse Gatumba pour leur apporter des vivres composés de riz et du haricot. Ces derniers étaient rassemblés au niveau des diocèses de l’Eglise Catholique du Burundi. Le responsable de ce Site a vivement remercié l’Eglise Catholique sur ce geste de charité.
Frère Déo BUKURU