GRAND SEMINAIRE DE GITEGA : RECOLLECTION EPILOGUE DE L’ANNEE LITURGIQUE C

GRAND SEMINAIRE  DE GITEGA : RECOLLECTION  EPILOGUE DE L’ANNEE LITURGIQUE C

 

L’année liturgique C s’est achevée au grand séminaire Saint Jean-Paul II de Gitega par un temps de recueillement. Temps de halte, de répit et de ressourcement intérieur. Les cœurs des séminaristes, depuis vendredi 28 novembre jusqu’à samedi battaient en mode récollection. Le prédicateur qui accompagnaient les séminaristes était l’Abbé Déogratias KRISTUHAMBAYE. Le thème-boussole: « La vocation chrétienne, chemin de l'espoir à l'espérance ». Ce thème qui fait écho au jubilé de 2025 ans de l'Eglise universelle a été décortiqué en deux principaux points que voici.

  1. Des espoirs à l’espérance

La vie quotidienne d’un séminariste regorge de petites joies. Elle est pleine d’attentes : la joie de gagner beaucoup d’amitié, l’envie de satisfaire les professeurs etc. En effet, toutes ces attentes, le prédicateur les a appelés des espoirs car éphémères. Elles ne perdurent pas. Elles peuvent même se traduire en craintes pour un séminariste plus dévot. Comment ne pas avoir peur des exigences de l’Evangile ? Comment ne pas craindre ses faiblesses ? Force est donc de constater que les espoirs peuvent générer de la détresse. D’où la nécessité de s’engager sur les sentiers de l’espérance chrétienne. Et saint Paul de nous assurer « qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous » (Rm 8,18).

  1. Le Christ, source de l’espérance chrétienne

Le Christ est venu nous révéler l’image parfaite de son Père. Dieu, le Père, est proche de nous. Il compatit à nos souffrances actuelles. Il nous écoute, nous aime et nous assure la paix. On n’est donc pas seul. Fini la peur, fini la crainte !

Cette récollection a été clôturée par une célébration pénitentielle suivi des confessions individuelles et de l'Eucharistie. Lors de la célébration pénitentielle, le prédicateur est revenu sur l’image du Père comme Dieu miséricordieux. Nos faiblesses et nos défis ne doivent plus nous effrayer. Il a insisté sur le lieu d’apprentissage de l’espérance qu’est la prière. Ne pas prier pour un séminariste équivaut au suicide, a-t-il dit. Vous saurez au demeurant qu’il a invité quiconque cherche à être un bon disciple du Christ à imiter Marie à Cana ou au Calvaire.     

Fratri Ariano Bruce DUSHIME