LA COMMUNION AVEC DIEU EN JESUS-CHRIST. PREMIERE RECOLLECTION DE L’ANNEE !

LA COMMUNION AVEC DIEU EN JESUS-CHRIST. PREMIERE RECOLLECTION DE L’ANNEE !

Au Grand Séminaire interdiocésain Saint Jean Paul II de Gitega, il s’est tenue une récollection à l’endroit des séminaristes, laquelle a commencé dans la soirée du vendredi 7 janvier 2022 et dans la mi-journée du jour suivant. Prêchée par Mr l’Abbé Malachie VUKIRO, elle avait pour thème : « Avec Jésus qu’est-ce que tu vis ? La communion avec Dieu en Jésus-Christ ».

Ce thème a été développé en trois points, à savoir la mystique de la proximité avec Dieu chez Moïse, la mystique de la proximité de Jésus avec Dieu dans la communion et la mystique de notre proximité avec Dieu en Jésus-Christ.

Pour ce qui est de la proximité avec Dieu chez Moïse, il faut savoir que Moïse a vécu la proximité avec Dieu plus que tous les autres prophètes de l’Ancienne Alliance. Il est le seul à pouvoir parler avec Dieu face à face en qualité d’ami (cf. Dt 34, 10). Concernant la proximité de Jésus avec Dieu, Jésus est le Nouveau Moïse attendu, il est même plus grand que lui, du fait qu’il vit la proximité avec Dieu, non pas en qualité d’ami mais de Fils. Cela parce que Jésus est le Seul à voir Dieu, il est venu du sein du Père, nul autre n’a vu Dieu, y compris Moïse (Jn 1, 18). Jésus est toujours en communion avec Dieu et tout ce qu’il faisait, Il le faisait en union avec Dieu (cf. Jn 5, 19-21). Enfin, la proximité de Jésus avec Dieu implique notre proximité avec Dieu en Jésus. En fait, le Verbe s’est incarné pour nous introduire dans cette communion avec Dieu, pour faire de nous des fils adoptifs de Dieu et nous révéler qui est le Père et sa volonté. Pour y arriver, il nous faut garder les commandements de Dieu, accomplir la Nouvelle Loi qu’est celle de l’Amour, résister à ceux qui cherchent à nous égarer, avoir à cœur qu’en Jésus le Royaume de Dieu est tout proche et vivre la proximité de Jésus dans les Sacrements.

Le prédicateur a clôturé son instruction sur la prière de Notre Père telle qu’elle est commentée par saint Cyprien. Ce dernier dit que dans cette prière, on prie pour tout le peuple et c’est pour cette raison que nous disons « Notre Père », et non mon Père, qu’on soit seul ou non. Cela traduit que nous partageons le même Père, et que par conséquent nous sommes des frères et sœurs dans le Christ par le Saint-Esprit. Cette prière doit être une prière confiante et intime à l’exemple d’un enfant qui parle à son Père, parce que Dieu écoute, non pas les paroles, mais le cœur qui est le lieu privilégié d’une rencontre entre Dieu et l’homme.

NSAVYIMANA Joseph, Séminariste.