

Ce samedi le 21 janvier 2023, à la Paroisse RUKUNDO de l'Archidiocèse de Gitega (Burundi), S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA, l'Archevêque de GITEGA a procédé à l'ordination sacerdotale du Diacre Jean Paul NGENDAKUMA de la Congrégation des Frères de Notre-Dame de la Miséricorde. Ces cérémonies se sont déroulées au cours d’une célébration eucharistique présidée par cet Archevêque.
Dans son homélie, l'Archevêque de GITEGA est revenu sur la devise de ce nouveau prêtre religieux : « Comme l'argile devant le potier, je suis dans tes mains Seigneur » (Jr18, 6). Comparativement au potier qui choisit l'argile pour la transformer, Dieu choisit qui Il veut, quand Il veut, où Il veut, pour une mission qu'Il veut. Dieu ne choisit ni les puissants, ni les bien-portants, ni les riches, mais les faibles, les fragiles et pauvres pour que personne ne se vante de sa vocation. Dans les fils de Jessé, ni David, ni ses frères ni son père, personne ne savait que c'était David qui deviendrait le roi d'Israël. Dieu nous a créés pour son plan, soyons fier de notre vocation et laissons-nous transformés par Dieu.

S.E. Mgr Bonaventure a demandé à tous ceux qui étaient présents de rendre grâce à Dieu pour la Congrégation des Frères de Notre-Dame de la Miséricorde qui vient de passer 184 ans dans son apostolat ; mais aussi pour le don d'un nouveau prêtre Frère Jean Paul NGENDAKUMA, l'exemple actuel de celui qui a écouté, entendu, discerné et répondu à l'appel de Dieu comme les premiers apôtres.
Rappelons que la Congrégation des Frères de Notre-Dame de la Miséricorde a jusqu’aujourd’hui, réalisé beaucoup d'œuvres de charité tant dans l'éducation que chez les pauvres en particulier les handicapés. Les cérémonies ont été clôturées par le partage des agapes fraternelles dans la communauté des Frères se trouvant à MUTWENZI.

Pascal NIYONKURU
Samedi le 5 novembre 2022, S.E. Mgr Salvator Niciteretse, Evêque du Diocèse Catholique de Bururi, a procédé à la bénédiction et à l’inauguration solennelle des nouveaux bâtiments du Noviciat des Disciples de Jésus-Christ à Kiryama. Ces cérémonies ont été ouvertes par une Eucharistie qui était présidée par cet Evêque.
A cette Eucharistie, concélébraient la plupart des prêtres des paroisses environnantes, ceux du Grand Séminaire de Kiryama et ceux qui œuvrent dans les services généraux du diocèse de Bururi. Participaient également à cette heureuse fête, un bon nombre de religieuses de la Famille des disciples de Jésus-Christ, de fidèles de la paroisse de Kiryama ainsi que l’ensemble de la communauté des novices locataires de la nouvelle maison.

Au début de la célébration eucharistique, l’Evêque de Bururi a indiqué à l’assemblée l’objet de sa présence : « Nous sommes ici pour proclamer et pour témoigner qu’il n’y a qu’un seul Dieu au ciel et sur la terre, un Dieu qui s’est manifesté en Jésus-Christ lui qui est la fondation de toutes les églises et la fondation de l’homme qui est la demeure de Dieu. Nous venons bénir et inaugurer solennellement les nouveaux bâtiments du noviciat de la Famille des Disciples de Jésus-Christ et pour signer le décret de son transfert de Bururi à Kiryama ».
Monseigneur Salvator a ensuite lu et signé le décret portant sur la translation du cycle de formation canonique du Noviciat de la Famille des Disciples de Jésus-Christ et sur la fondation au même endroit d’une communauté de sœurs de la famille des disciples de Jésus-Christ.

Décret portant sur la translation du cycle de formation canonique du Noviciat de la Famille des Disciples de Jésus Christ : « Afin que les novices de la Famille des Disciples de Jésus-Christ puissent être formées dans deux endroits biens distincts, la Supérieure Générale et son conseil, après avoir demandé l’avis de l’évêque de Bururi, ont construit les nouveaux bâtiments du noviciat sur la colline Rwego de la zone Kiryama en commune Songa.
Etant donné que cette congrégation relève du droit diocésain de Bururi dont nous sommes aujourd’hui évêque, nous Salvator Niciteretse, par la grâce reçue de Dieu Tout-Puissant, en vertu de l’article 647, alinéa 1 du Code de Droit Canon, avons décidé de séparer le cycle de formation canonique de celui des postulantes, afin que les unes et les autres puissent être préparées à la vie consacrée dans de meilleures conditions…
Par la même occasion, nous avons décidé de créer une communauté de religieuses de la Famille des Disciples de Jésus-Christ qui seront responsables de la maison de formation des novices ».

Au cours de la messe de consécration de la nouvelle demeure des novices, Monseigneur Salvator a consacré la chapelle et a béni les autres bâtiments. En bénissant la chapelle, l’Evêque de Bururi a ainsi signalé : « Nous construisons des églises et des chapelles pour demander à Dieu de bien vouloir se rendre présent jour et nuit au milieu de son peuple et auprès de tous ceux qui viendront l’y adorer ». « Une église est un lieu de construction de l’homme qui est la véritable demeure de Dieu », A-t-il ajouté.
S’adressant plus particulièrement aux novices, il a indiqué qu’ à chaque fois qu’elles viendront se recueillir dans la chapelle, qu’elles prennent bien soin d’écouter attentivement la voix du Seigneur ; et s’il arrivait qu’Il leur dise qu’elles ne sont pas à leur place, eh bien qu’elles ne perdent pas le temps pour rien et qu’elles s’en aillent ailleurs avant qu’il ne soit trop tard !

Vous saurez que les nouveaux bâtiments du noviciat sont situés en face du Grand Séminaire de Kiryama du côté ouest. Ils sont érigés sur un terrain d’environ deux hectares sur la piste qui va de Kiryama vers Rutovu. Ils sont composés de quatre grands blocs. Une chapelle d’une capacité d’environ trois cents places assises, une maison à deux niveaux faite de deux salles de séjour et un dortoir de vingt quatre chambres. Le troisième bâtiment est fait d’une salle de cours, trois bureaux et une bibliothèque; tandis que le quatrième renferme la cuisine, les entrepôts et les dépendances.
Vous saurez aussi que la nouvelle communauté des sœurs du noviciat est faite des Sœurs : Sylvana Manirambona qui est la maitresse de la maison, Claudine Sabawizere, Jeanine Nijimbere et Cécile Ajeneza.

Mr Zénon Nzeyimana
En date du 18 juillet 2025, S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA, Archevêque de GITEGA, a rendu public un Décret des nominations des prêtres pour l’année pastorale 2025-2026. Cliquez ici pour consulter la première partie de ce Décret et ici pour sa deuxième partie!
Ce samedi 15 novembre 2025, à la Cathédrale Christ-Roi de MUSHASHA, entouré de nombreux prêtres et une foule de fidèles, S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA, l’Archevêque de GITEGA, a procédé à l’ouverture de l’année pastorale 2025-2026 sous le thème: «Twisunze inama y’umuryango wa diyoseze yacu, twijukire iterambere ry’ingo n’imiryango rimurikiwe n’ijambo ry’Imana ».
Comme l’a annoncé l’Archevêque, on a commencé un nouveau quinquennat, avec un nouvel objectif de bâtir, consolider et fortifier, sur base du premier synode diocésain, l’Eglise particulière à partir de la famille, cellule et sanctuaire de la vie. Le thème général de ce quinquennat étant ainsi formulé : « Twisunze inama y'umuryango wa diyoseze yacu, twubake ekleziya-muryango duhereye ku rugo, tubashe gushikira iterambere ry'umutima n'umubiri ».

Son enseignement s’est principalement focalisé sur quatre points : la famille dans le plan de Dieu, le développement de la famille dans le dessein de Dieu, les obstacles au développement de la famille, le chrétien et l’apostolat de développement. Compte tenu du fait que le lendemain on allait célébrer la 9e Journée Mondiale des pauvres, il a insisté sur la notion de développement pour éradiquer la pauvreté.
Pour Mgr Bonaventure, les prêtres doivent être une référence en tout et partout en ce qui concerne le développement intégral de la personne humaine, étant justement la vision globale du thème de ces cinq ans que l’on venait de commencer. Il a cité quelques obstacles au développement de la famille entre autres le manque de préparation efficiente au mariage, la dévaluation des mœurs, l’inconduite, le refus de Dieu dans la vie de certains, l’égoïsme dans la recherche des intérêts personnels, etc.

Il a demandé à l’assemblée de fidèles d’être toujours humaine, car le vrai développement n’est pas discriminatoire. Il est destiné à tout homme et à tout l’homme. Il a clôturé sa prédication en suppliant instamment la communauté des crées à l’image de Dieu, des rachetés du Christ, à prendre conscience que le développement intégral de l’homme, des familles, des sociétés et des nations, qu’il s’agit d’un travail de tout le monde.
Signalons que la journée s’est clôturée par le partage des agapes fraternelles préparées pour cette circonstance.

Abbe Christian MANIRABARUTA
Ce mercredi saint 2025, dans la Cathédrale Christ Roi de MUSHASHA, Archidiocèse de Gitega, S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA, l’Archevêque, a célébré une messe dite Chrismale dans laquelle il a béni les différentes saintes huiles.
Lors de son homélie, il a rappelé au clergé rassemblé et à la foule de fidèles venus de tous les coins de l’Archidiocèse que le Seigneur a été oint par son Père, lui confiant ainsi la mission de sauver l’humanité entière. Il est Prêtre, Roi et Prophète. Jésus a partagé cet honneur et cette mission à tous, ministres ordonnés et fidèles laïcs.

Selon l’Archevêque et se focalisant sur l’évangile du jour, cette mission comporte quatre dimensions essentielles :
1°) Annoncer la bonne Nouvelle aux pauvres : chaque chrétien doit l’accomplir sans jamais se lasser ni se décourager ; il doit sacrifier toute sa vie pour la vie de ses proches. Le Christ est Lui-même le modèle éminent. Il offrira toute sa vie pour les pauvres que nous sommes. Le monde, a-t-il martelé, a besoin de connaître le Christ pour son salut.
2º) Délivrer les captifs et rendre la vue aux aveugles : le monde d’aujourd’hui est plein des captifs et des aveugles tant physiques que spirituels. A travers les œuvres de la miséricorde corporelle et spirituelle, nous devons éclairer les aveugles de ce monde libérer ceux qui croupissent dans l’esclavage du péché.

3°) Panser les cœurs blessés: l’histoire de notre pays a généré une multitude de blessés ; tous, nous sommes des blessés, chacun à sa manière. Nous avons besoin d’une guérison intérieure pour pouvoir guérir et délivrer les autres. Le synode diocésain nous a rappelé le pardon et la réconciliation comme piliers d’une guérison effective de nos cœurs et de notre société.
4°) Annoncer une année de bienfaits : une année de joie, de jubilé. Le prêtre est envoyé par le Saint Esprit pour partager la joie, la paix, l’amour de Dieu à ceux que le Seigneur nous a confié. Nous devons ainsi vivre cette année de jubilé de l’Eglise dans cette optique : redonner la joie et l’espérance aux autres.

Vous saurez que pour conclure son homélie, l’Archevêque de Gitega, a souhaité que l’occasion de renouveler les engagements sacerdotaux, en ce mercredi saint (qui coïncide d’ailleurs avec l’année du jubilé de 100 ans du sacerdoce au Burundi), soit pour chaque prêtre, une occasion de renouveler sa manière d’être et d’agir pour son salut et pour le salut du peuple de Dieu.
Par Abbé Jean Marie IRANKUNDA, SICOMAG