

Ce samedi 15 novembre 2025, à la Cathédrale Christ-Roi de MUSHASHA, entouré de nombreux prêtres et une foule de fidèles, S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA, l’Archevêque de GITEGA, a procédé à l’ouverture de l’année pastorale 2025-2026 sous le thème: «Twisunze inama y’umuryango wa diyoseze yacu, twijukire iterambere ry’ingo n’imiryango rimurikiwe n’ijambo ry’Imana ».
Comme l’a annoncé l’Archevêque, on a commencé un nouveau quinquennat, avec un nouvel objectif de bâtir, consolider et fortifier, sur base du premier synode diocésain, l’Eglise particulière à partir de la famille, cellule et sanctuaire de la vie. Le thème général de ce quinquennat étant ainsi formulé : « Twisunze inama y'umuryango wa diyoseze yacu, twubake ekleziya-muryango duhereye ku rugo, tubashe gushikira iterambere ry'umutima n'umubiri ».

Son enseignement s’est principalement focalisé sur quatre points : la famille dans le plan de Dieu, le développement de la famille dans le dessein de Dieu, les obstacles au développement de la famille, le chrétien et l’apostolat de développement. Compte tenu du fait que le lendemain on allait célébrer la 9e Journée Mondiale des pauvres, il a insisté sur la notion de développement pour éradiquer la pauvreté.
Pour Mgr Bonaventure, les prêtres doivent être une référence en tout et partout en ce qui concerne le développement intégral de la personne humaine, étant justement la vision globale du thème de ces cinq ans que l’on venait de commencer. Il a cité quelques obstacles au développement de la famille entre autres le manque de préparation efficiente au mariage, la dévaluation des mœurs, l’inconduite, le refus de Dieu dans la vie de certains, l’égoïsme dans la recherche des intérêts personnels, etc.

Il a demandé à l’assemblée de fidèles d’être toujours humaine, car le vrai développement n’est pas discriminatoire. Il est destiné à tout homme et à tout l’homme. Il a clôturé sa prédication en suppliant instamment la communauté des crées à l’image de Dieu, des rachetés du Christ, à prendre conscience que le développement intégral de l’homme, des familles, des sociétés et des nations, qu’il s’agit d’un travail de tout le monde.
Signalons que la journée s’est clôturée par le partage des agapes fraternelles préparées pour cette circonstance.

Abbe Christian MANIRABARUTA