OUVERTURE DE LA NOUVELLE ANNEE PASTORALE 2022-2023 DANS L’ARCHIDIOCESE DE GITEGA
Dans une Eucharistie célébrée ce samedi le 5 novembre 2022 en la Cathédrale Christ-Roi de MUSHASHA, l’Archevêque de GITEGA S.E. Mgr Bonaventure NAHIMANA a procédé à l’ouverture solennelle de la nouvelle année pastorale 2022-2023.
De nombreux invités avaient répondu à ce rendez-vous : l’Archevêque émérite de Gitega S.E. Mgr Simon NTAMWANA, l’Evêque de RUYIGI S.E. Mgr Blaise NZEYIMANA, le Vice-Président de la République du BURUNDI S.E. Mr Prosper BAZOMBANZA, les Vicaires généraux des différents Diocèses, beaucoup de religieux et religieuses et une multitude de fidèles.
Le thème de la nouvelle année pastorale comme annoncé par l’Archevêque se libelle ainsi : « Twisunze inama y’umuryango wa diyoseze yacu : tunywanishe rwose Ijambo ry’Imana, liturjiya n’ubuzima bwacu » ; il s’agit d’une deuxième étape du plan quinquennal dédié à la mise en pratique des Actes du synode diocésain de l’Archidiocèse de Gitega. C’était aussi une occasion de célébrer le centenaire de l’installation de Mgr Julien Louis Gorju, premier Evêque de l’Eglise du Burundi étant donné qu’il est arrivé dans ce pays le 11/10/1922.
Selon l’Archevêque Bonaventure, Mgr Gorju a su être à la hauteur de sa mission. En effet, il a visité tout le Burundi, fondé 16 missions pendant à peu près 15 ans, ordonné les premiers prêtres autochtones, fondé le Petit séminaire de MUGERA (la première école secondaire dans l’histoire du BURUNDI), dirigé le Synode dans toute la Province ecclésiastique, signé la Convention scolaire, valorisé le « Kirundi » comme langue en apposant son imprimatur sur divers livres, fondé l’Institut des Sœurs Bene Tereziya actuellement de droit pontifical, etc.
Pour lui rendre tout hommage, sa cathèdre a été déplacée de Mugera et mise dans les enceintes de l’Archevêché et personne n’en usera plus, il s’agit bel et bien d’un patrimoine historique que l’Archidiocèse doit jalousement garder.
Pour Mgr Bonaventure, cette nouvelle année pastorale ouverte doit être une année du respect de la liturgie, sans rien ajouter ou retrancher dans toute sa saveur. La liturgie est une occasion dans la vie de l’Eglise, de se plonger dans le mystère de la Sainte Trinité qui s’offre à nous sans cesse. C’est le Christ fait homme qui s’offre à nous. La liturgie est un domaine très étendu qu’il ne faut pas confondre avec la Sainte Eucharistie seulement car elle la déborde ; elle fait écho à toutes les activités de l’Eglise accomplies par tous les fidèles en un lieu et à telle heure. Du grec « leitos » qui signifie une œuvre publique à laquelle tous les citoyens tirent profit.
Cet Archevêque a rappelé tous et chacun, en particulier le clergé, de veiller au respect de la liturgie. Il n’est pas permis au célébrant et spécialement les prêtres de changer aucune pratique comme indiqué dans le Missel romain ; le lieu, les gestes, les mots, les objets d’usages liturgiques, le temps, les ornements, les livres, les chants, la musique, etc., tout doit être régi par les lois ecclésiastiques.
Après la messe, les cérémonies se sont poursuivies dans un lieu préparé pour les agapes fraternelles.
Abbé Christian MANIRABARUTA