SESSION DE FORMATION DES RESPONSABLES DE L’EDUCATION DES PROVINCES KIRUNDO ET MUYINGA
Un atelier de sensibilisation pour une préscolarisation effective est organisé à l’endroit des responsables de l’éducation au niveau provincial et communal des provinces Kirundo et Muyinga. Cet atelier de trois jours – de ce mercredi 4 au vendredi 6/11/22020 – est organisé par l’Organisation Diocésaine pour l’Entraide et le Développement Intégral de Muyinga (ODEDIM) et se déroule dans les enceintes du Lycée Kanyinya. Il a été ouvert par le Secrétaire Exécutif de l’ODEDIM, Monsieur l’Abbé Isaac KARIKURUBU.
Le conférencier de cet atelier est Monsieur Gédéon BARAVYIBUZA, consultant indépendant dans le domaine de l’éducation. L’ODEDIM a voulu contribuer dans le domaine de l’éducation en partant de la base. C’est pour cela qu’en consultation avec l’UNICEF, une organisation onusienne qui s’occupe des enfants, a voulu promouvoir l’éducation préscolaire pour une préparation lointaine de l’enfant et pour embrasser l’éducation fondamentale. Ainsi, sous le financement de l’UNICEF, l’ODEDIM a déjà ouvert 35 Centres de Formation Préscolaire, c’est-à-dire 70 classes repartis dans les quatre coins du Diocèse de Muyinga.
Pour avoir une formation de qualité dans ces Ecoles Préscolaires, les enseignants reçoivent une formation adéquate pour l’éducation de la petite enfance. Depuis 2012, plus de 70 enseignants reçoivent une formation de mis-à-jour en cette matière pour un engagement effectif et fructueux dans ce noble métier. Et les premiers lauréats sont déjà en 6ème année primaire et les résultats sont satisfaisants comparés aux autres qui n’ont pas reçu cette formation préscolaire.
L’éducation doit être une priorité et un droit pour l’enfant. C’est l’agenda 2016-2030 qui est sorti de la réunion pour évaluer les Objectifs du Développement Durable du millénaire. La préscolarisation est aussi un droit d’après cet agenda. L’expérience montre en effet que, d’après le conférencier Gédéon, l’enfant qui a fait un enseignement préscolaire avance bien les autres classes et pour cela répond efficacement aux objectifs de l’Etat qui sont de réduire le nombre d’abandons scolaires au maximum, réduire le nombre de redoublement et les échecs scolaires. C’est donc un programme à encourager et qui a besoin du soutien.
Par ailleurs la préscolarisation est une stratégie de réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement. En effet, la préscolarisation libère les mains de la mère pour vaquer aux travaux de développement familiaux et aussi permet d’épargner beaucoup pour l’enfant. C’est donc une grande contribution de l’ODEDIM pour le développement des Provinces que coiffe le Diocèse de Muyinga.
Signalons en passant qu’une moyenne de 50 enfants par année avance de classe depuis l’ouverture officielle de ce programme en 2012.
Abbé Evariste HARERIMANA Directeur SAVACOM