COMME MARIE GARDONS LES GRACES DE NOEL

COMME MARIE GARDONS LES GRACES DE NOEL

Samedi, le 13 janvier 2024, Mr l’abbé Christian NZINAHORA, Secrétaire Général de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi, (CECAB) a animé une récollection en faveur des Grands séminaristes de Bujumbura. Elle avait pour thème :  "A l’école de Marie, apprenons à garder les grâces de Noël ".

Partant de ce thème, le prédicateur nous a fait comprendre l’attitude que nous devons avoir pendant le temps fort et le temps ordinaire, ainsi que le rôle de Marie. Il a souligné que le temps ordinaire est un temps où nous sommes appelés à faire fructifier les grâces reçues pendant le temps fort. La Parole de Dieu que nous trouvons dans Gn 41, 25-32 nous donne un exemple y relatif. Dieu a annoncé à Pharaon ce qui allait advenir : les sept vaches grasses suivies de sept autres maigres ont été ainsi interprétées par Joseph comme temps d’abondance et sept années de famine.

Ainsi donc, le temps fort comme celui de Noël, est comparé à la période des vaches grasses, et le temps ordinaire comparé à la période des vaches maigres. Pendant le temps fort, nous devons emmagasiner les grâces dont nous profiterons pendant le temps ordinaire.

Dans ce sens, le temps de Noël nous a accordé des grâces. En effet, nous avons reçu le don de la paix et de la joie. Noël nous dit que nous sommes avec Dieu ; il nous enseigne que Dieu est accessible et se laisse trouver, il nous apprend l’humilité de Dieu qui appelle la nôtre car Dieu s’est fait enfant pour être ouvert à tous, même aux pauvres. Dieu qui est amour et fort se fait enfant pour mendier l’amour de Marie et de Joseph. Pour pouvoir rendre efficaces les grâces de Noël pendant ce temps ordinaire, il nous faut être à l’école de Marie. Il faut imiter Marie dans son silence plein de contemplation et de transformation.  

Cette récollection a été clôturée par une célébration pénitentielle suivie d’une messe d’action de grâce. Dans son homélie, l’abbé Christian NZINAHORA s'est focalisé sur l’enseignement donné par J. Baptiste quand il préparait la venue du Christ et lui rendait ainsi témoignage : « C’est de lui que j’ai dit : celui qui vient derrière moi le voilà qui passe devant moi, parce qu’avant moi il était » (Jn 1, 15). Avant la bénédiction finale, un des Séminaristes a profité de l'occasion pour présenter, au nom des condisciples, les remerciements à l’animateur et à la communauté sacerdotale du Grand Séminaire.

Fratri Ildephonse CIZA