VISITE AU GRAND SEMINAIRE DE BUJUMBURA DE SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR BONAVENTURE NAHIMANA CHARGE DES GRANDS SEMINAIRES ET DES NOVICIATS AU BURUNDI

C'était ce jeudi, le 11 novembre 2021, que S. E. Mgr Bonaventure  NAHIMANA a rendu visite au Grand Séminaire Saint Curé d’Ars de Bujumbura. C'était en vue de saluer et d'introduire l'ouverture solennelle de l'année académique 2021-2022 qui aura lieu ce samedi, le 13 novembre 2021.

Dans son discours, S.E. encourageait les séminaristes et leur rappelait qu'ils ont un don, le bonheur d'être choisis parmi un grand nombre qui voulait être au Grand Séminaire. La vocation est un don, a-t-il souligné ! Personne ne vous a forcés à venir ici au Grand Séminaire mais chacun a écrit sa lettre à son évêque pour manifester le désir d'être formé par l'Église. D'un côté, la présence d'un séminariste montre la réponse qu'il a donnée à son appel ; d'un autre, cette présence révèle son désir d'être formé selon le cœur de Jésus.

En venant au Grand Séminaire, le séminariste y trouve un cadre qui favorise son cheminement et son discernement. Ce cadre comporte un règlement auquel il faut souscrire. Ce règlement nous vient de Rome pour former des prêtres universels. Il contient 8 chapitres : le chapitre qui concerne la socio-culture dans lequel il montre dans quel contexte on forme le prêtre, le chapitre sur le fil qui montre le prêtre digne de l'Église, le chapitre central sur la formation humaine, et bien d'autres chapitres.

Mgr Bonaventure invitait les séminaristes à s'engager dans la formation pour pouvoir s'engager à leur tour dans la formation des autres, car on donne ce qu'on a ; qu'ils sachent qu'ils ne se forment pas pour eux-mêmes mais pour le peuple de Dieu. Il a également parlé de  trois attitudes à adopter pour leur manière de répondre: être disciple, cohérent et humble. Au nom des séminaristes, le Recteur Mr l’Abbé Fulgence l'a vivement remercié. Il a enfin donné la parole aux séminaristes ; un seul, le doyen, a remercié et a demandé la majoration de la bourse. En peu de mots, cet évêque a répondu que tous les évêques partagent ces soucis mais qu'il y a un problème économique.

Par Frater Mananzigamira Olivier