

A la mi-juin, en la fête de la Sainte Trinité, l’Institut Saint Kizito de Bujumbura a célébré la fête de son Patron « Saint Kizito », la réception des sacrements d’initiation chrétienne et l’anniversaire de 60 ans de son apostolat à Bujumbura. La célébration eucharistique présidée par Monseigneur l’Archevêque de Bujumbura, Gervais Banshimiyubusa.
Dans son homélie, il a indiqué que quiconque suit le chemin de Dieu, évolue vers le ciel pour pour jouir du bonheur sans fin. Il a ensuite expliqué la nature de la fête de la Sainte Trinité, les relations qui existent entre le Père, le Fils et le Saint Esprit, l’origine, le fondement et le rôle de chacune des Trois Personnes. C’est pourquoi, l’amour et l’unité intratrinitaires devraient inspirer notre manière de vivre malgré notre diversité. Il a exhorté les participants à cette Eucharistie à prier pour que tous ceux qui ont accepté d’être baptisés au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit soient une seule famille, caractérisée par l’amour et l’unité.
Rappelons que l’Institut Saint Kizito est redevable à Son Excellence Monseigneur Michel NTUYAHAGA son fondateur ainsi qu’ à la Congrégation des Sœurs Servantes du Seigneur (Bene-Umukama) du Burundi. En 1972, il a confié à ces dernières la coordination des activités de cet Institut; ce qu’elles poursuivent jusqu’aujourd’hui. Leur présence n’est pas sans raison. En effet, le fondateur avait pris pour devise « Pourvu que le Christ soit annoncé » (Ph 2,18). La Congrégation, a eu pour mission de continuer l’annonce de l’Evangile à travers les œuvres humanitaires, les œuvres sociales, la catéchèse, l’enseignement dans les écoles... Les Sœurs Servantes du Seigneur sont appelées à être partout des témoins de l’Evangile du Christ en imitant Jésus venu pour que « …les aveuglent voient, les boiteux marchent, les sourds entendent… » Mt 11, 5.
Après la célébration eucharistique, ce fut l’espace aux festivités du jour agrémentées par les enfants à travers leurs leurs talents : le tambour, les danses culturelles, les jeux, les poèmes…Leurs visage manifestaient une joie intérieure inexprimable. Ils reconnaissent sans cesse les bienfaits reçus de Dieu à travers le Fondateur de l’Institut, l’Archidiocèse de Bujumbura, la Congrégation des Sœurs Servantes du Seigneur, le personnel soignant et enseignant, les amis ainsi que d’autres bienfaiteurs.
Comment ne pas s’émerveiller devant ces enfants, jadis condamnés à rester enfermés dans leurs maisons, souvent méprisés par leurs parents à cause d’une ignorance des richesses cachées dans leur handicap physique, et qui sont aujourd’hui pleins d’énergies et de forces.En effet, après avoir bénéficié des soins et de la formation intellectuelle, morale, spirituelle, culturelle, ils prennent conscience de leur dignité et reprennent vigueur pour affronter de leur avenir.