PROFESSION DES VOEUX INITIAUX POUR LES HUIT NOVICES DE LA CONGREGATION DES SOEURS BENEDICTINES DE LA PROVIDENCE

C'était une joie immense dans la Communauté des Sœurs Bénédictines de la Providence et dans toute l'Eglise où huit novices professaient leurs voeux initiaux, ce samedi 12 Septembre 2020. Les cérémonies se sont déroulées dans la chapelle Regina-Mundi de la Paroisse Cathédrale Regina-Mundi, lors d'une messe présidée par S.E. Mgr Evariste Ngoyagoye, Archevêque Emérite de l'Archidiocèse de Bujumbura. Dans ces cérémonies, l'Archevêque de l'Archidiocèse de Bujumbura était représenté par l'Abbé Félix Fupi, Curé de la Paroisse Cathédrale Regina Mundi.

Remettant une croix à chacune de ces huit novices, l'envoyé de l'Archevêque disait: «Voici ton Epoux, Il restera avec toi tous les jours; aime Le, ne Le trahis pas; les hommes peuvent trahir, mais Lui ne te trahira jamais, Il sera toujours avec toi». Et la novice répondait: «Amen! J'appartiens à mon Epoux, et Il est à moi; je L'installerai dans mon cœur et dans mes mains, comme un signe indélébile de l'amour infini, au-dessus de tout». Les autres signes distinctifs qui leur ont été remis sont le voile et un livret de règles de conduite de la communauté. L'envoyé de l'Archevêque leur a demandé de toujours le lire, de méditer et de suivre à la lettre ces règles, mais aussi de porter cette croix, et surtout d'imiter le Christ.

L'Abbé Félix Fupi, dans son homélie, il s'est appuyé sur une parole de l'Evangile du jour: «Ne vous préoccupez pas pour votre vie !» (Mt 6, 25). Il a interpellé ces Sœurs de méditer sur la vie qu’elles allaient désormais mener, tout en relevant son souci d'être dans l'impossibilité de tout dire, car cela relève du domaine des mystères divins.

Selon lui, les voeux faits dans cette Congrégation, aussi bien que tout le mystère de la vocation, c'est un extraordinaire mystère, à tel point que même les consacrés ne finissent jamais de le méditer, et cela jusqu'à leur mort. «Ces jeunes Sœurs Bénédictines de la Providence doivent témoigner de la confiance en Dieu, du détachement, de la paix et de la concorde, de la simplicité, de la prudence et de l'amour du travail; c'est pour cela que Dieu nous a créés, qu'Il nous a choisis depuis longtemps avant que la terre ne fut, pour faire de nous ses propres enfants», a-t-il renchéri l'envoyé de l'Archevêque.

Une des jeunes consacrées, au nom des autres, a eu l’occasion d’exprimer leur joie. Elle a fortement remercié le Seigneur, mais aussi les parents qui leur ont permis de choisir librement leur destinée. Elle a aussi exprimé sa gratitude aux Sœurs de cette Congrégation, qui les ont accompagnées durant toute la période qu'elles ont passé à méditer sur leur vocation. Elle a enfin demandé à l'assemblée présente de prier pour elles afin qu'elles soient dignes de leurs engagements.

Prenant son discours, S.E. Mgr Evariste Ngoyagoye a rappelé que si ces jeunes Sœurs ont fait leurs voeux initiaux, qu'il leur reste encore une autre occasion de faire d'autres voeux, dits perpétuels. Et d'expliciter la nuance entre les deux types de voeux. Il a indiqué que cette occasion de professer les voeux perpétuels est offerte par l'Eglise, non pas que ces jeunes Sœurs auront démérité à mi-parcours, mais plutôt parce que l'Eglise le préconise ainsi. C'est pour cela qu'il leur a promis prière, pour qu'elles puissent atteindre sans faillir cette étape définitive de leur vie religieuse. Il leur a aussi rappelé que leur mission s'exerce dans différents pays et qu'au mois d'octobre réservé à la mission, elles aillent avec le cœur du Christ lui-même.

Rappelons que la Congrégation des Sœurs Bénédictines de la Providence est une Congrégation présente dans trois continents: en Europe, en Amérique, et en Afrique, spécialement en Côte d'Ivoire et au Burundi. Ici au Burundi, ces Sœurs se trouvent dans les Paroisses de Mabayi et Kaburantwa du Diocèse de Bubanza, et dans la Paroisse Cathédrale Regina Mundi de l'Archidiocèse de Bujumbura, où se trouve leur Noviciat.

Béni Raoul Njejimana, Paroisse Cathédrale Regina Mundi

(Traduction en Français par Emmanuel Nshimirimana)