CELEBRATION DE LA FETE DES CHANDELLES AU GRAND SEMINAIRE DE BUJUMBURA
Ce mercredi 2 février 2022, le Grand Séminaire Saint Curé d'Ars de Bujumbura, en communion avec l'Eglise universelle a célébré la fête de la chandeleur. Ce jour même, il a eu l'honneur d'avoir présent dans son sein S.E. Mgr Joachim NTAHONDEREYE, Évêque du diocèse de MUYINGA et Président de la CECAB, et c'est lui qui a présidé l'Eucharistie précédée par la procession des cierges allumés.
Dans son homélie, l’Evêque a commencé par remercier le Recteur de ce Grand Séminaire Mr l’Abbé Fulgence NSHIMIRIMANA qui l’avait accueilli ensemble avec les autres formateurs, les Sœurs et les Séminaristes. Se basant sur la parole de Dieu du jour, il a ensuite insisté sur le symbole de la lumière. Autrefois, disait-il, Siméon a porté dans ses bras le bébé Jésus et nous, nous avons porté les cierges. La lumière, c'est un symbole, c'est Jésus qui est notre lumière. En écoutant la parole de Dieu, c'est bien elle, la lumière du monde.
Saint Luc nous présente cette présentation de Jésus au Temple et fait intervenir Siméon et Anne, pourquoi Siméon parmi tous les hommes et pourquoi Anne parmi toutes les femmes? Siméon signifie "Dieu est toujours attentif à nos besoins". Nous avons besoin de la lumière et Jésus nous est venu comme cette lumière. Anne signifie "Grâce", Dieu a voulu que ce soit elle ; c'est par la grâce de Dieu qu'il nous a envoyé la lumière dont nous avons besoin, cet amour de Dieu qui nous accompagne. Jésus, lumière du monde vient accomplir les révélations, la loi et les prophètes. Cette lumière vient pour que nous la mangions, c'est l'Eucharistie.
Cet Evêque a demandé à tous ceux qui étaient là d’être des hommes de vérité et a invité les Séminaristes à se laisser former pour pouvoir bien discerner et empêcher toutes les ténèbres qui les rendraient incapables de penser, de connaître la vérité et de distinguer le bien du mal.
Au terme de la Messe, le Recteur lui a remercié pour son passage, et à son tour, avant de les bénir, les a remerciés et a demandé de nouveau aux séminaristes de se former et accepter d'aimer la formation et surtout se former à la vérité.
Par Frater Olivier Mananzigamira