L’AIDE AUX PERSONNES EN QUARANTAINE A GITERANYI

«Ces familles qui sont rassemblées dans ce site n’ont pas le nécessaire pour survivre pendant les 14 jours qu’elles sont appelées à y passer. Elles ne comptent que sur l’intervention des personnes de bons cœurs qui leur viennent en aide».

Le Diocèse catholique de Muyinga à travers son service ODEDIM-Caritas a porté secours aux 502 personnes vulnérables qui sont en quarantaine dans le site de Mika en Commune Giteranyi de la Province Muyinga, ce lundi 8 juin 2020.

L'ODEDIM - Caritas leur a donné 3 tonnes de riz, plus d'une tonne de haricots, 60 litres d'huile, 30 cartons de savons de toilette, 350 kilos de farine Musalac pour les femmes allaitantes et enfants, 63 kilos de sel, 600 désinfectants et un Kit de toilette féminine.

Dans son discours d’accueil, Madame l’administrateur de la Commune Giteranyi a remercié l’Eglise Catholique qui a pensé secourir ces personnes en quarantaine. Elle a appelé à renouveler ce geste de charité chaque fois de besoin car ces familles qui sont rassemblées dans ce site n’ont pas le nécessaire pour survivre pendant les 14 jours qu’elles sont appelées à y passer. Elles comptent sur l’intervention des personnes de bons cœurs qui leur viennent en aide. L’administrateur les a invitées à adopter un comportement adéquat pour ne pas contracter la pandémie. L’attaché du Gouverneur quant à lui, a invité les personnes présentes au bon comportement. En effet pour lui, vivre ensemble en sexe opposé risque de les entrainer au vagabondage sexuel avec tous les risques que cela cause, d’où ils doivent se comporter comme des hommes et femmes responsables.
Cette assistance a été possible grâce au financement de la Caritas-sœur Allemagne d’un projet d’urgence pour la prévention du Covid-19 et la prise en charge des personnes se trouvant dans les sites en quarantaine.

Signalons que ce site de Mika accueille les personnes de pauvres moyens en provenance de la Tanzanie tandis que ceux d'un revenu en peu élevé sont logés dans les Hôtels de Kobero où ils se paient eux-mêmes les 14jours qui leurs sont exigé avant de regagner leurs familles.

Abbé Evariste Harerimana
SAVACOM